
La crise énergétique a hissé au sommet les objectifs du Pacte vert pour l’Europe 1, parmi lesquels figure une plus grande résilience du parc immobilier au changement climatique. Les chiffres ne cessent d’être
martelés à chaque occasion : les bâtiments sont responsables de 40 % de la consommation énergétique de l’Union et de 36 % des émissions de gaz à effet de serre ; les deux tiers de l’énergie utilisée pour le chauffage et le refroidissement des bâtiments proviennent de combustibles fossiles ; les trois quarts des bâtiments sont toujours inefficaces sur le plan énergétique ; près de 90 % du parc immobilier actuel sera encore présent en 2050 ; le taux annuel de rénovation du parc immobilier dans les États membres
est seulement d’environ 1 % ; et 50 millions de consommateurs peinent à se chauffer convenablement.